[MGK]nano wrote:
Merci au passage, je dors mieux maintenant... le jour.
Parlons sommeil.
Ce midi je titubais de fatigue. Vraiment. Littéralement. Les gens pensais que j'étais un tox, sur, avec ma gueule de zombie et à me prendre les barres dans le bus. J'étais juste un tout petit peu bourré et tellement fatigué que je me demandais si je n'allais pas tomber dans le coma.
Récapitulatif : coucher à 8h du matin, dimanche, chez un pote, très alcoolisé. Réveil à 11h car le pote avait un repas dans la famille de sa meuf. Réalcoolisation à partir de 14h avec ma mère, larmes (mes larmes car on parle de l'abandon etc). Ma mère part à 18h, rdv amoureux, je me réveil à 22h et ne sais pas à quelle heure je me suis endormi, dormi max 4h. Une heure d'éveil puis réveil à 3h. C'est là que l'insomnie lourde commence. Pasmoyen de trouver le sommeil de toute la journée de ce lundi, ni de la nuit du lundi au mardi. Dodo mardi à 15h30. Réveil à 19h30. Alcoolisation de 22h à 6h du mat'. Errance jusque l'ouverture des bistrots, très longue marche. Alcoolisation (vers neuf heures je pense) jusque 10h30, me fais plus servir car ai pris parti pour une vieille dont le gérant se moquait ouvertement, ai hésité à tuer le gérant mais n'ai pas eu les couilles. Bouffe avant 11h : 2 big macs et une grande frites. Me demande pourquoi je trouve le big mac si bon, je voue un culte mysthiqueau big mac même si mac do représante ce que je déteste le plus, j'assume bien ce paradoxe mais me demande quand même pourquoi je trouve le big mac si bon... Réalcoolisation (pas grand chose : deux bières). Là je me sens terriblement fatigué et décide de rentrer chez moi. Je suis tellement crevé que je titube et suis obligé de mater le sol car l'homogénéité du truc me permet de ne pas m'évanouir, je lutte pour lever le regard mais chaque fois ça me fait mal au yeux et j'ai peur de m'effondrer. Je parviens tout de même à monter dans le bon bus, à tituber jusqu'à une place assis, fermer les yeux, descendre au bon arrêt et rentrer chez moi en regardant le sol. J'ai pris l'ascenseur, chose que je ne fais d'habitude jamais. Je me suis couché direct (vers 13h-13h30. Réveil à 16h 30. Je vais boire ce soir et on verra bien...
EDIT : trop bon ton lien nano, merci.
Intro de l'album : "je ne parlerai pas, je ne penserai rien
et j'irai loin, très loin", comme un bohémien.
Mon poème préféré de Rimbaud !
Pas sur de la versification.
Mais les premiers vers du poème me reviennent tout le temps en mémoire, comme beaucoup de truc de Rimbaud, alors que je ne comprend pas beaucoup de ses poèmes, trop compliqué pour moi.
Très souvent j'ai ces mots qui me reviennent : "plates-bandes d'amarantes". "Par les bons soirs d'été, j'irai par les sentiers, picoté par les blés, fouler l'herbe menue". Et puis tout le bal des pendus me revient fréquemment sans que je l'appelle, comme Ma Bohème. Très bizarre Rimbaud, ses mots se sont incrustés dans ma mémoire alors que je n'ai jamais vraiment pigé ce qu'il disait.
J'ai mémorisé plus facilement ses mots que n'importe lesquelles. Je connais certains de ses poèmes presque par coeur alors que j'ai très mauvaises mémoire et que je les ai pas lu souvent : voyelles, le mal, au cabaret, 5h du soir, et des passages d'autres poèmes : mes petites amoureuses et d'autres passages dont je ne sais pas d'où ils viennent.
Je sais pas pourquoi je dis ça, je ne vois pas en quoi ça pourrait vous intéresser.
Encore merci nano, j'aime vraiment beaucoup ce que j'écoute.
EDIT 2 : désolé pour toutes les fautes d'orthographe, j'ai la flemme de corriger... leur nombre (celui des fautes, j'ai du mal à structurer mes phrases, sans doute la fatigue...) m'impressionne quand même un peu.
EDIT 3: je sens que je vais pas tarder à me faire interner, qu'en pensez-vous ?
C'est ça, la prison ou la rue. Alors vais essayer de tout faire pour finir à la rue sans me faire enfermer. Ca risque d'être assez compliqué. Plus le temps passe et moins j'ai peur. Ces choses qui effraient tout le monde ne me touchent plus. Il me parait évident que m'écarter ainsi des sentiers battus ne peut me rendre que nuisible pour la société. Elle va m'éjecter où me mettre en quarantaine, c'est net. Je n'ai toujours pas compris pourquoi et comment les autres vivent. Je ne le comprendrai jamais. Je ne me suicide pas non plus. Je m'amuse avec ma mort, c'est ma copine, on se comprend bien et je commence à ressentir une sorte d'amour pour elle, mais je sais qu'elle est perverse et je ne me presserai pas à la rejoidre. Peut-être est-ce pareil pour les autres... Qu'en pensez-vous?